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Des vestiges
du néolithique, des époques celtique et romaine ont été mis à
jour.
Le village
appartenait au duché du Brabant. En 1160, Godefroid III, comte
de Louvain, lui accorda les mêmes lois, franchises et libertés
qu’à la ville de Louvain. On estime que cette année-là est celle
de la fondation de la localité. Jusqu’en 1559, elle dépendait
du diocèse de Liège et après cette date, du diocèse de Namur.
En 1099, un prieuré fut fondé par des moines bénédictins venus
de l’abbaye d’Affligem. Mais en 1162, Gauthier de Fontaine et
Gilon de Trazegnies le pillèrent. Il avait été donné à l’abbaye
d’Affligem. La seigneurie passa aux comtes de Perwez, puis aux
de Nassau, et aux de Trazegnies (XVIIIe s.). Le prieuré avait
son hôpital (1180), affecté exclusivement au service des pauvres.
Baudoin
d’Aulne, évêque de Simgalen en Courlande consacra la chapelle
Notre Dame du Roux le 18 août 1237 en l’honneur de la Vierge Marie.
Il fixa la fête de la consécration au dimanche qui suivait la
fête de Saint Barthélémy. Il jeta ainsi les bases d’une dévotion
qui s’est maintenue à travers les siècles.
Le prieuré
souffrit beaucoup pendant les guerres entre Brabançons et Liégeois.
Incendié en 1549. Négligé, il tomba en ruines. Charles-Quint intervint
personnellement auprès de l’abbaye d’Affligem pour le rétablissement
du prieuré. Les réparations ne furent faites qu’en 1565, mais
à cause des guerres, le prieuré fut finalement abandonné. Le village
fut incendié en 1649 et 1677.
La chambre
échevinale : c’est le domaine du prieuré, le plus ancien,
qui a été doté le premier d’une cour échevinale avec son mayeur,
ses sept échevins, son greffier, son receveur, son sergent. Elle
s’appelait « Cour Monsieur Saint Pierre » ou «Cour Saint-Pierre ».
La fondation de la ville (vers 1160) nécessite la création d’une
deuxième cour, appelée « Cour de la Franchise », « Cour
de la Bourgeoisie » ou « Cour de la Ville » et
« Franchise de Frasnes ». Au XVIe siècle, sous le mayorat
de Daniel del Haye et même selon certains auteurs, elle était
appelée familièrement « Cour del Haye ». Le seigneur
désignait mayeur et échevins parmi les grands de la ville, donc
en fait les fermiers, tandis que le greffier et le receveur étaient
choisis parmi les gens ayant une certaine compétence et qui, souvent,
venaient du dehors. Les séances se tenaient en la chambre échevinale,
près de l’Encloître, aujourd’hui remarquable vestige de l’architecture
civile rurale du moyen âge. Dans un livre censal des recettes
et dépenses du prieuré, on trouve trace des dépenses de réparation
et d’entretien de la chambre échevinale, au même titre que les
frais de gages et d’habillement du sergent de cour. Les cours
scabinales garderont pendant sept siècles sur tous les habitants
un pouvoir très étendu, administratif, policier, fiscal et judiciaire.
Pour les affaires qui concernaient toute la communauté, elles
se réunissaient ensemble, collégialement, c’est-à-dire les deux
mayeurs, les 14 échevins et le greffier, lequel était souvent
commun aux deux cours ; elles prenaient alors des décisions
communes.
En 1830,
plusieurs habitants se portèrent volontaires lors de la révolution
nationale. Le village a toujours eu une vocation agricole et quelques
grosses fermes se partageaient les surfaces cultivées. Au XIXe
s., le nombre des briqueteries était assez important.
1876
marque l'inauguration de la voie ferrée passant à Frasnes ( tronçon :
Nivelles -Fleurus). Aujourd’hui la ligne 131 n’existe
plus et c’est le 1er septembre 1952 que passa le dernier train.
Aujourd'hui, Frasnes-lez-Gosselies est le centre admnistratif
de l'entité. 3046 personnes y résident.
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La chapelle Notre-Dame-Du-Roux (XIIIe s.) :
Dernier vestige du prieuré
bénédictin ( classée par A.R. du 8 avril 1942). Le bâtiment a subi
des transformations au cours des âges : la construction primitive
aurait comporté trois nefs, des voûtes et des baies romanes. L’édifice
était un témoin tardif du style roman dans nos régions, mais les
réparations apportées au cours des âges, en 1453, 1630, 1663, 1666
notamment, ont modifié son aspect primitif. Des traces d’incendies,
limités cependant, y ont aussi été décelées. Vers 1665, le cimetière
qui l’entourait fut clôturé et fermé par une barrière. Aujourd’hui
ne subsistent de l’époque romane que le chœur, l’abside et les deux
premières travées de la nef principale. Les nefs latérales ont disparu.
C’était donc un édifice imposant, dont la construction dépasse les
moyens d’un particulier ou d’une famille et même d’une collectivité
dont Fulgence, au siècle précédent, proclamait la détresse financière.
Même si la population était en croissance à l ‘époque, la chapelle
apparaît largement dimensionnée et pouvait faire double emploi avec
l’église paroissiale. Située au nord du village, alors que l’église
paroissiale était au sud, la chapelle ne trouvait pas dans cette
situation une raison suffisante à son édification, pas plus que
dans la distance d’un kilomètre qui les séparait. La Chapelle a
été restaurée en 1936 et, plus récemment en 1978 - 1980. Un appentis
en brique a été ajouté de chaque côté de la nef.
Le rayonnement de ce lieu de culte apparaît
particulièrement marqué, comme en témoigne l’attachement des fidèles
au cours des âges, par leur dévotion toute particulière, se traduisant
par l’entretien, l’ornementation, des dons, l’enterrement près ou
à l’intérieur de la chapelle et tout particulièrement par la perpétuation
de la procession du 15 août autour du village.
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L’église Saint-Nicolas est de style néo-classique et
fut construite en 1834. On peut y voir un tableau du XVIIe
s. « Décollation de Sainte-Catherine d’Alexandrie »
et un « Christ en croix avec Saint-Pierre » (V. 1700), du mobilier
du XVIIIe s., des fonts baptismaux (XVIIe s.).
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La chambre échevinale est un édifice
de plan barlong à étage en moellons équarris de grès et de calcaire,
qu’une tradition populaire associe au siège des réunions scabinales
du Magistrat du lieu, en le faisant ainsi remonter au XII e s.
Intégré au système défensif du prieuré bénédictin médiéval de
Frasnes-lez-Gosselies, bâtiment ayant servi ensuite d’entrée charretière
d’une importante ferme dite de l’encloître qui dépendait du prieuré ;
aujourd’hui entré dans le domaine public depuis 1989.
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Tour Notre-Dame du Roux :
La procession s’effectue le 15 août. Elle débute
à la chapelle Notre Dame du Roux à six heures du matin et emprunte
toujours le même itinéraire sur lequel il existe encore pas moins
de vingt chapelles ou potales toutes fleuries et illuminées par
des bougies. Ensuite, une messe est célébrée vers 9 heures à la
rentrée de la procession.
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Les
renseignements et les deux photographies ci-dessus sont extraits
du site officiel de la commune de Les Bons Villers.
Autre
site concernant cette commune
Frasnes-lez-Gosselies
(Les Bons Villers)
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