|
Présentation
de l'éditeur (Payot) :
Lorsque
des fermiers irlandais font une découverte macabre dans
une tourbière - le corps d’une jeune femme aux longs cheveux
roux, en parfait état de conservation - l’archéologue
Cormac Maguire et le docteur Nora Gavin se retrouvent
embarqués ensemble dans une aventure, tous deux partageant
un intérêt pour les cadavres. Le milieu humide et acide
de la tourbière empêchant la décomposition, il est difficile
de déterminer depuis combien de temps la morte repose
là - deux décennies, deux siècles, voire deux millénaires.
Entreprenant de la déterrer, Nora et Cormac découvrent
qu’elle a été décapitée. Des examens plus approfondis
révéleront la présence d’une bague en or dans sa bouche.
Pour ajouter à leurs interrogations, Osborne, un propriétaire
terrien de la région arrive sur place, dans un état d’extrême
agitation ; l’inspecteur de police Garrett Devaney leur
explique que deux ans auparavant, la femme et le jeune
garçon de cet individu ont disparu sans laisser de traces.
Tout en creusant dans le destin tragique de la femme rousse,
les deux héros se retrouvent plongés dans le mystère de
cette double disparition, d’autant qu’Osborne propose
à Nora et à Cormac de venir s’installer dans son manoir
pour participer à des fouilles archéologiques sur ses
terres. L’enquête de Devaney, qui démêle l’écheveau des
relations unissant les habitants de ce milieu rural, menace
de mettre au jour quelques secrets dangereux, depuis longtemps
enfouis. Bien que se déroulant dans l’Irlande contemporaine,
Le Chant des corbeaux intègre finement toute une palette
de thèmes, notamment la musique traditionnelle - omniprésente
dans la vie quotidienne irlandaise -, l’archéologie, le
folklore et l’histoire. L’intrigue explore les diverses
strates du passé tumultueux de l’Irlande, s’arrêtant sur
des traces toujours visibles telles que des donjons ou
d’antiques cairns funéraires, avec le souci de mettre
en lumière les liens éternels, subliminaux, entre présent
et passé.
|