Des hivers d'hier et d'ici

Le livre a été conçu essentiellement avec des articles de la presse locale depuis la deuxième moitié du 19e siècle, ainsi qu’avec des recherches sur quelques thèmes spécifiques à la saison hivernale (exploitation de la glace dans le Haut-Doubs et en particulier à La Rivière, ski nordique et de descente, lunetterie Cébé…).
Il est illustré par de nombreuses cartes postales anciennes et de photographies de la région de Frasne.

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100 ans de football à Frasne et dans le Haut-Doubs

Il y a environ cent ans, le football arrive à Frasne grâce aux frères Millot que rejoignent d’autres jeunes. Encadrés par l’abbé Raison, nommé curé de Frasne en 1919, ils pratiquent le football au sein d’un patronage : l’Union sportive de Frasne. Celle-ci regroupe aussi des gymnastes et une clique. Après le départ de l’abbé Raison, c’est une association créée juste avant la Grande Guerre qui prend la relève : la Fraternelle. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les footballeurs se retrouvent au sein de l’Association sportive et gymnique de Frasne. Enfin, en 1955, est fondé le Football Club frasnois, qui devient très vite officieusement le Club sportif de Frasne ou le CSF. Il faudra attendre 1979 pour que ce nom devienne officiel.
L’histoire du football à Frasne concerne l’histoire sociale du village, où religion et politique sont présentes, mais aussi tout le développement du football dans le Haut-Doubs, où, petit à petit, après les rencontres amicales, les clubs de football rejoignent les championnats, en particulier le championnat « Très Sport » de Maurice Laffly et ceux de la Fédération française de football.

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L'empire des frères Graf de Dole (Jura) ou les débuts de la crème de gruyère et du fromage fondu en France

La crème de gruyère, le fromage fondu et le fromage à tartiner appartiennent à la huitième famille des fromages. L’histoire de ces fromages est méconnue même si tout le monde connaît La Vache qui rit®.

Pourtant, ce sont des Suisses, les frères Graf, qui, les premiers, ont commercialisé ce type de fromage en France… avant Léon Bel et La Vache qui rit. Leur produit phare était la Tartinette.

Durant la Première Guerre mondiale, Constant Rouy, qui fut fromager à Frasne et qui l'était alors à Pontarlier dans le Doubs, envoya deux frères Graf chez Gerber en Suisse. Revenus avec la recette du fromage fondu, ils ne firent pas affaire avec Rouy, mais partirent s’installer en 1917 à Dole (Jura) au château du Poiset, puis dans la rue du Château-d’Eau où leur entreprise prospéra très rapidement : la fabrication de boîtes de fromage passa de 2000 par jour en 1918 à plus de 120000 en 1930.

Ce livre de 368 pages avec de nombreuses illustrations retrace toute l’histoire des frères Graf qui sont arrivés à Dole (Jura) en 1917. Il fait découvrir des aspects très divers de cette entreprise agroalimentaire :

• l’Atelier de l’Aubépin à Lons-le-Saunier avec Léon Bel
• le personnel de "chez Graf"
• la crème de gruyère
• les propriétés en France (dont 750 hectares vers Cîteaux en Côte-d’Or)
• les véhicules personnels (Bugatti) et de l'entreprise
• la charcuterie
• le Tour de France cycliste
• le rugby
• les foires-expositions
• les dépôts des marques
• les illustrateurs célèbres
• la Résistance (Affaire des Orphelins en 1944)
• la déportation
• les documents et objets publicitaires…

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Ce troisième volume des Mémoires d'ici est consacré à la découverte des rues anciennes de Frasne. Au fil du temps, les noms de certaines rues ont changé et avec l'évolution démographique du village de nouvelles rues ont été créées. Donner un nom à une rue n'est pas anodin : la sensibilité de chacun peut s'exprimer à travers ce choix. Événements historiques, personnalités politiques, littéraires ou artistiques, plantes, animaux... le choix est large et peut être source de discussions. Qui se souvient de la rue des Tourterelles dont l'existence officielle, en 1991, fut éphémère ? Trente-cinq jours ! Ce nom n'avait pas plu aux riverains.
Une plaque, apposée à une maison ou fixée à un poteau, est une carte d'identité : on est de tel quartier ou de telle rue. Même les grandes villes n'échappent pas à cette identification qui peut parfois avoir des conséquences dramatiques. Se repérer a toujours été une nécessité pour l'homme. Souvent dans les campagnes, on a utilisé le nom d'un lieu-dit. À Frasne, en 1844, huit rues sur dix-neuf portaient le nom d'un riverain. Une seule a conservé son nom : la rue Loiseau.
Cette promenade à travers les rues du village sera l'occasion d'évoquer l'histoire de certaines familles, de faire un peu de toponymie et surtout de parler des édifices publics et religieux. Mairie, poste, école, gare, gendarmerie, église... ces bâtiments sont au cœur de la vie locale et rythment la vie des habitants. De la route de Bonnevaux à celle de Pontarlier, vous cheminerez dans Frasne en regardant des images du passé et d'aujourd'hui.

Cinq ans après la publication du premier volume en 2003, voici le second volume de « Frasne. Mémoires d'ici ».

Dans ce livre, vous pourrez découvrir :

Le XXe siècle appartient aujourd'hui au passé. Un passé à la fois si proche et si lointain, un passé que la mémoire collective oublie parfois... Dans cet ouvrage, il n'est pas question de parler du "bon vieux temps" ou de la "Belle Époque" et de donner une image idyllique d'un paradis perdu ; il ne faut pas oublier que le XXe siècle a connu, entre autres, deux guerres mondiales. Les "Mémoires d'ici", ou mémoires de Frasne, ne se veulent pas exhaustives, elles ne sont qu'une partie de la mémoire de ses habitants, les Frainiauds, et de leur patrimoine.

À travers plus de 160 illustrations (cartes postales anciennes, photographies, etc.) et de nombreux extraits de journaux (en particulier du Journal de Pontarlier), vous découvrirez l'historique de la construction de la ligne Frasne-Vallorbe ou encore les deux inaugurations du monument aux morts, qui inspira d'ailleurs le célèbre écrivain Raymond Queneau.

Vous lirez aussi les biographies de deux Frainiauds : le général Girod (1872-1933) et Émile Laroue (1885-1974). Adolphe Girod fut militaire, journaliste, aviateur et homme politique. Au début de la Première Guerre mondiale, il créa l'aéroport du camp retranché de Paris (C.R.P.), qui deviendra l'aérodrome du Bourget, et fut chargé de la défense aérienne de Paris contre les " Taube " allemands. Député du Doubs, il fut aussi maire de Frasne. Quant à Émile Laroue, qui fut mobilisé durant la Grande Guerre, c'est dans le monde des sciences naturelles et en particulier de la mycologie qu'il exerça ses aptitudes ; le collège de Frasne porte son nom depuis 1980.

En 1200, l'archevêque de Besançon reconnaît la création de l'abbaye de Mont-Sainte-Marie dans le Haut-Doubs et confirme la dotation faite par Gaucher de Salins un an plus tôt. Les noms des dépendances de l'abbaye sont précisés. Pour la première fois, dans un document, est mentionné le nom de Cessay, écrit alors Sacays .
En plus des terres défrichées par les frères convers, la grange de Cessay, située à côté de Frasne, s'agrandit grâce à des donations et à des achats de prés ou de champs. Pour exploiter cet important domaine, l'abbaye, qui possède aussi les moulins de Frasne avec les Chalon-Arlay, fait appel à des grangers dont la présence est attestée dès le XVe siècle.
Lors de la Révolution française, Cessay, bien ecclésiastique, est vendu à des habitants de Frasne. Après avoir connu plusieurs propriétaires, le domaine de Cessay est acheté, dans les années 1950, par les communes de Frasne et de Boujailles. Le dernier fermier quittera la Ferme du Haut en 1957. Avec sa chapelle du XVIIe siècle et ses deux bâtiments agricoles, Cessay est aujourd'hui un lieu apprécié pour son cadre et sa tranquillité.

Histoire des écoles de Frasne publiée à l'occasion du 50e anniversaire du Groupe scolaire Xavier Marmier.