La famille Quetaud a obtenu son blason alors qu'elle avait quitté Frasne pour aller s'installer à Pontarlier au 17e siècle. En 1620, un document cite : "honnorable Claude Quetault, bourgeois de Ponterlier, apoticaire". En 1664, un autre document indique que Gilbert Antoine Quetaud (né vers 1610 et mort le 23 mars 1696) était chirurgien à Pontarlier. Nicolas Quetaud (qui fut maître chirurgien) et son fils Claude Antoine (avocat au Parlement) furent maires de Pontarlier respectivement en 1706 et en 1733. Des Quetaud vivaient encore à Pontarlier au début du 19e siècle.
Les Quetaud (ou Quetal) étaient déjà présents à Frasne au 14e siècle. Jehan Quetal fut affranchi par Louis de Chalon le 3 octobre 1430. Plusieurs membres de cette famille furent prudhommes de Frasne aux 16e et 17e siècles. Jehan Quetal était notaire à Frasne en 1539 alors que Loys Quetaud était prêtre curé de Frasne en 1594. En 1621, Guillaume Quetaud, chirurgien, verse la somme de trente sols estevenants au receveur de la seigneurie de La Rivière pour l'amodiation de la pêche de l'Ecouland à Frasne. Cette famille a disparu de Frasne avec le décès de Marie Quetaud en mai 1752.
Ce nom n'est plus porté en Franche-Comté. Selon les estimations de L'Internaute (mars 2007), 77 personnes portent le nom Quetaud aujourd'hui en France.
Le cadastre de Frasne a conservé le souvenir de la famille Quetaud dans le nom de lieu "Marais Quetaud" (Section C - 2e feuille) et, pour rappeler son origine frasnoise, le blason de cette famille contient un frêne.
Armes :
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D'argent au frêne de sinople terrassé de même, accompagné en chef de deux étoiles de gueules.
Précision
donnée par M. Nicolas Vernot :
Les armes indiquées ci-dessus sont celles enregistrées le 11 mars
1701 dans l'Armorial général par Claude Quetaud, curé de Saint-Etienne
de Pontarlier . Un autre membre de la famille, Nicolas Quetaud, contrôleur
au corps du magistrat à Pontarlier (sans doute une sorte de comptable
municipal), a enregistré des armes légèrement différentes :
" d'argent à l'arbre terrassé de sinople (l'essence n'est pas précisée, mais il est évident qu'il s'agit d'un frêne), accosté en fasce de deux étoiles de gueules" (enregistrement. du 19 décembre 1698).
Ces armes diffèrent donc seulement par la position des étoiles.
